Du terrain en montagne (Field work in the mountains)
Today's post is by Laura. See English translation below.
Nous avons donc randonné durant 5h jusqu’au site de capture puis passé la nuit en tente afin de faire une nouvelle session de capture le lendemain. Un cadre parfait, des collègues qui sont depuis devenus des amis : cela ressemble plus à un weekend de vacances qu’à une journée de travail, vous ne trouvez pas ?
En associant ces données avec des mesures de températures précises, il sera alors possible de modéliser les futures aires de répartition de ces lézards. Cela permettra alors la mise en place de programmes de conservation de ces espèces.
Depuis
que les petits lézards ont été relâchés, les semaines sont plus calmes et sont
consacrées à la préparation des articles scientifiques et des conférences à
venir. Cela permet également de se rendre sur le terrain avec d’autres équipes
pour donner un coup de main et en apprendre plus sur leur projet.
J’ai
donc eu la chance incroyable de passer deux journées de terrain au milieu des
montagnes à la recherche du lézard endémique des Pyrénées (Iberolacerta bonnali) avec des membres de l’équipe ECTOPYR. Voir le post précédent sur Iberolacerta.
Un petit selfie de l’équipe. A team selfie. Photo courtesy Elodie Darnet. |
Iberolacerta bonnali en pleine thermorégulation. Iberolacerta bonnali thermoregulating. Photo courtesy Hugo Le Chevalier. |
Nous avons donc randonné durant 5h jusqu’au site de capture puis passé la nuit en tente afin de faire une nouvelle session de capture le lendemain. Un cadre parfait, des collègues qui sont depuis devenus des amis : cela ressemble plus à un weekend de vacances qu’à une journée de travail, vous ne trouvez pas ?
Ces sessions de capture sont indispensables à la
compréhension de l’impact du changement climatique sur ces lézards réparti sur
la chaîne Pyrénéenne sous forme de petites populations. Pour cela, il est
nécessaire de prélever de l’ADN pour étudier la diversité génétique des
différentes populations, ce qui permettra alors de mieux appréhender les
capacités d’adaptation des Iberolacerta face
au réchauffement climatique.
Pour récolter l’ADN des lézards, il faut glisser un
coton-tige à l’intérieur de leur gueule.
To collect the DNA of lizards, you have to slide a swab inside their
jaws.
Photo courtesy Gilles Pottier.
|
En associant ces données avec des mesures de températures précises, il sera alors possible de modéliser les futures aires de répartition de ces lézards. Cela permettra alors la mise en place de programmes de conservation de ces espèces.
*****
Since the baby lizards have been released, the weeks
are quieter and are devoted to preparing scientific papers and for an upcoming conference.
It also allows us to go out into the field with other teams to help and learn
more about their project. So I was really lucky to spend two days in the
mountains looking for the endemic Pyrenean lizard (Iberolacerta bonnali) with members of the ECTOPYR team. See the previous post on Iberolacerta.
So
we hiked for 5 hours to the capture site and spent the night in a tent to prepare
for our fieldwork the next day. An amazing place, colleagues who have since
become friends: it's more like a holiday weekend than days of work, don’t you
think?
These
capture sessions are essential to understand the impact of climate change on
these lizards, spread across the Pyrenees in small populations. To do
this, it is necessary to collect DNA to study the genetic diversity of
different populations, which will then allow us to understand better the ability
of Iberolacerta to adapt to global
warming.
By
associating these data with precise temperature measurements, it will then be
possible to model the future distribution of these lizards. This will then
allow the establishment of conservation programs for these species.
Comments
Post a Comment